vendredi, mars 23, 2007

mardi, mars 13, 2007

Bribes visuelles du 38ème Parallèle...

Quelques photos prises lors de la prestation du 38ème Parallèle à El Teatro le 4 Mars 2007 par Cherifa Ben Ammar...

mercredi, mars 07, 2007

38ème Parallèle - El Teatro 4 Mars 2007

"38ème parallèle entre en scène 5 minutes après : c'est un groupe composé par six personnes ( un batteur, un bassiste, un guitariste, un clavieriste, et enfin un percussioniste à la fois jouant de l'harmonica, de la darbouka, et sur des paneaux de signalisations routières !), le groupe a été rejoint par Mohsen Ben Cheikh après. Une musique electrorock accompagne les images d'une danseuse sensuelle, puis d'un coup les musiciens nous ont plongés dans l'ambiance psychédelique des années 70 sur une scène eclairée de rouge passion. Ils sont entrés en trance et de là ils ont commencé à explorer d'autres sons en eveillant les sens par le défilié des couleurs, des formes bizarres à la fois en introduisant du fezzani avec le son de la batterie. Mohsen Ben Cheikh est venu pour montrer que la machine peut produire les mêmes sons que la baterie et montrer que cette dernière est incapable de produire une multitude de sons. Le coté esthétique de leur musique a été mis en valeur, la lenteur aussi, le coté paisible accomagé par des images de nature, d'oiseaux, le coté extase et éphèmere. La sereinité est montrée par le jeu des musiciens, le batteur caressait ses cymbales et les guitariste caressait ses cordes, l'instrument à vent a imité le chant des oiseaux


Mais ce coté extase était éphémere, le guitariste (Hedi Fahem) qui a été le chef d'orchestre du groupe par son imagination débordante, sa capacité d'improvisation étonnante et ses reprises de guitares imprévisibles, rêve accompagné à plusieurs reprises par un jeu du batteur qui n'a toutefois pas réussi à s'évader et resta dans un rythme correct ce qui fit perdre à des moments les phrases du guitariste. Mais l'ensemble était agréable, la folie du bassiste Omar Aloulou qui s'est déchaîné sur le funky et qui a une présence incroyable, une attitude propre à lui et une relation d'amour avec son instrument, le bemol de tout le groupe à mon avis c'etait le clavieriste qui était un peu dans son monde." Tunizik 05-03-07

Line-Up du 38ème Parallèle :

- Ali Aloulou ( Batterie )

- Omar Aloulou ( Basse + Effets )

- Hatem Bejjar ( Percussions + Harmonica )

- Mohsen Ben Cheikh ( Manipulations électroniques )

- Aymen Ben Youssef ( Orgues )

- Hédi Fahem ( Guitare )

- Emin Turki ( Vidéo )

!E - El Teatro 4 Mars 2007

"E! comme Electro, hier, trois performances spéciales déreangeantes et captivantes on ouvert une manifestation.. Le concert a commencé avec 20 minutes de retard et après un silence accompagné du noir et une scène à peine eclairée, les deux membres de E!, à savoir Zied Hamrouni et Mohsen Ben Cheikh entrent en scène. Une projection commence en même temps, des images d'un défilé de Tanks et des sons endiablés s'éclatent en même temps, en annonçant la couleur.E! : Zied Ben Tahar et Mohsen Ben Cheikh Le monde est en guerre, la guerre des médias en montrant les news, des images qui parlent du monde actuel, la guerre d'idéologie, de rapidité du monde du travail, le travail à la chaîne, le cercle vicieu. Toutes ces images ont été accompagnées par des sons dissonants, du Noise, par des coupures brutales pour retourner à l'image initiale. Un son suffocant, brutal, un rythme saccadé, telle est la vie de l'être humain. C'était comme si E! voulaient nous faire passer un message : nous sommes tous dans le même pétrin de la vie moderne.
Parfois, il y a eu quelques variations dans les sonorités en utilisant l'effet scratch ou le style jungle ou du Ambient, mais il y a toujours les retour du Noise, de l'expérimental, le bonheur qui ne dure pas, et à partir des images du taureau (l'homme qui tombe du taureau et remonte), l'homme qui tombe c'est l'homme Sisyphe face à son destin et à l'échec répétitif. Les images qui se sont défilées après étaient trés intelligentes et représentatives. J'ai aimé le truc du curseur, cette main incapable de mettre fin au rythme endiablé. C'est l'impuissance d'être maître de son destin. E! ont réussi à nous faire passer leur vision de la vie par des images et des sons." Tunizik 05-03-07