"E! comme Electro, hier, trois performances spéciales déreangeantes et captivantes on ouvert une manifestation.. Le concert a commencé avec 20 minutes de retard et après un silence accompagné du noir et une scène à peine eclairée, les deux membres de E!, à savoir Zied Hamrouni et Mohsen Ben Cheikh entrent en scène. Une projection commence en même temps, des images d'un défilé de Tanks et des sons endiablés s'éclatent en même temps, en annonçant la couleur. Le monde est en guerre, la guerre des médias en montrant les news, des images qui parlent du monde actuel, la guerre d'idéologie, de rapidité du monde du travail, le travail à la chaîne, le cercle vicieu. Toutes ces images ont été accompagnées par des sons dissonants, du Noise, par des coupures brutales pour retourner à l'image initiale. Un son suffocant, brutal, un rythme saccadé, telle est la vie de l'être humain. C'était comme si E! voulaient nous faire passer un message : nous sommes tous dans le même pétrin de la vie moderne.
Parfois, il y a eu quelques variations dans les sonorités en utilisant l'effet scratch ou le style jungle ou du Ambient, mais il y a toujours les retour du Noise, de l'expérimental, le bonheur qui ne dure pas, et à partir des images du taureau (l'homme qui tombe du taureau et remonte), l'homme qui tombe c'est l'homme Sisyphe face à son destin et à l'échec répétitif. Les images qui se sont défilées après étaient trés intelligentes et représentatives. J'ai aimé le truc du curseur, cette main incapable de mettre fin au rythme endiablé. C'est l'impuissance d'être maître de son destin. E! ont réussi à nous faire passer leur vision de la vie par des images et des sons." Tunizik 05-03-07
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