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mardi, avril 29, 2008

The Ursula Minor

Français:

Sans doute le plus inclassable des groupes émanant de la nébuleuse rock tunisienne, the ursula minor, combo à géométrie variable réunis autour des anciens membres de la défunte maison punk stavka, multiplient les expériences dans une musique trimballant son soufre entre incantations punk, dérives progressives, froideurs électroniques et délires hallucinatoires psychédéliques.Creusant le sillon de fétiches avoués comme the mars volta, the soft machine, can, Fela Anikulapo Kuti, John Frusciante…, les frères chevelus Omar Aloulou (basse, ex-Stavka) et Sami Aloulou (chant, ex-Les rescapés 2 vice, Stavka) formèrent The Ursula Minor au début du millénaire, avec l’aide d’un proche cousin Ali Aloulou (claviers, puis guitares), Selim Zaoui (batterie, ex-Schizofrenia, Castaway) et complété par leur comparse de Stavka, Mohsen Ben Cheikh à la guitare et à la programmation.Quelques divergences et remaniements ont finalement mené à intégrer Elyes farhat aux claviers alors que Ali prenait le relais de Mohsen qui se consacrera en profondeur au groupe E formé avec Zied Hamrouni ex membre de Stavka lui aussi, et agitateur culturel reconnu de la scène tunisienne depuis des lustres.The Ursula Minor se caractériseront par leur attitude souvent outrageante sur scène frisant souvent l’épilepsie, leurs rares prestations se contentaient d’une ou deux musiques prolongées jusqu’à la rupture à coups d’improvisations interminables et d’onomatopées fragiles.En 2007, le groupe publie un album manifeste, Andalib Sukut (fable d’Omerta Bucco), premier volet d’une histoire déployée sur une trilogie à venir. On retrouve les influences surréalistes dans cette --uvre mais aussi l’intérêt que porte le groupe pour les contes mystiques, le cinéma d’avant-garde et le verbe absurde.La musique a été affiliée à Robert Wyatt et le mythique Soft Machine mais aussi The Mars Volta et Pink Floyd.L’album est en fait un morceau unique de 32 minutes, décomposé en plusieurs chapitres (Triolism-Silentium Post Clamores-Bribes-Embryoglio-Elephante Culte-Msiloirt) demeurant très énigmatique et qui divisera ses auditeurs.La sortie de l’album correspondra également à la fin du documentaire encore inédit qu’une équipe de journalistes venue d’Allemagne tournera autour du groupe et de ses acolytes du collectif « DadaLabs ».L’année 2008 s’annonce riche pour le groupe, qui s’est vu inviter pour collaborer sur le prochain album de l’écrivain cyber punk Japonais Kenji Siratori, auteur prolifique au japon (pas moins de 30 livres et albums) et encensé par David Bowie lui-même.

English : (progarchives)

Made up of Tunisian immigrants in France, Ursula Minor was formed at first as Ursa Minor by the two Aloulou brothers, Omar (bass) and Sami (vocals), who were in the punk band Stavka. They were joined by their cousin, Ali Aloulou (keyboards, guitars), selim Zaoui (drums) and a former Stavka member, Moshen Ben Shaikh (guitar, programming). Several changes have lead to the joining of Elyes Farhat (keyboards), allowing thus for Ali to take charge of Moshen who has left the band to form the band E with a former Stavka member (Zied Hamrouni). The band released in 2007 their first album, which is also the first part of a trilogy, under the name of Andalib Sukut (fable d’Omerta Bucco). The music has been said to remind and been influenced by the likes of Robert Wyatt, Soft Machine, Mars Volta and Pink Floyd, mixing a semi-apparent punk style with a psychedelic rock basis. The album is in fact a one continuous piece of about half an hour, divided into chapters and is a very well done and varied psych/space listening experience.
Assaf Vestin (avestin)

jeudi, septembre 06, 2007

ADDISQT

Le collectif "Dada Labs" est fier d'accueillir dans ses laboratoires le groupe d'électro/rap français "ADDISQT". Le duo est composé de Baron Retif et d'Absurd et a déjà sorti un album "Nobody Knows ADDISQT" en 2006. Vous pouvez écouter quelques uns de leurs titres sur leur page myspace ADDISQT en attendant de les mettre en ligne sur dada...

vendredi, juin 16, 2006

38ème Parallèle

Le 38ème Parallèle est un esprit musical libre formé par Omar Aloulou et Mohsen Ben Cheikh et ayant une plateforme tournante de musiciens autour des deux acolytes ...
Il est crée en Mars 2005 et fait de brèves apparitions scéniques faites de longues improvisations variant les styles musicaux et mélangeant musique et effets sonores ...
Il est le parfait point de liaison entre l'esprit de "Ursa Minor" et celui de "E!".
La dernière Line-Up connue du groupe est :
-Omar Aloulou (Basse + Effets) "Ursa Minor"
-Mohsen Bechikh (Guitare + Console) "E!"
-Hatem Bejar(Percussions + Voix)
-Elyes Farhat (Orgue) "Ursa Minor"
-Selim Zaoui (Batterie) "Ursa Minor"
Parmi les membres ayant collaboré précédemment au 38ème parallèle:
Zied Hamrouni (E!), Aymen Baccar (8 14 BC), Moez 'Blanc' ...

jeudi, juin 15, 2006

E!

Le duo "E!" est formé de Zied Hamrouni et Mohsen Ben Cheikh. Anciens de Stavka, ils se sont lancés à deux dans l'aventure E! pour faire vibrer la scène Tunisienne sur une musique encore méconnue du public tunisien : l'electro...
Le groupe ne fait pas encore beaucoup d'écho mais ses apparitions scéniques ne laissent personne indifférent que ce soit devant un public de 20 ou de 200 personnes...

E! (Page Myspace)

mercredi, juin 14, 2006

Ursa Minor


Les « Ourses Mineures » est un combo electro-punk rock né des cendres encore fumantes de l’experience Stavka. Derrière un slogan devenu familier, « the Revolution will not be televised » détournement en forme d’hommage au grand Gill Scott Heron, s’activait un groupe de punk devenu tres vite incontournable de la scène Rock Tunisoise. Il nait d’une longue complicité entre Mohsen Ben Cheikh, guitariste et bidouilleur de génie et un lyriciste hirsute, Sami Aloulou qui avait officié pendant 4 ans au sein du groupe Hip hop militant « les rescapés du Vice » au temps du balbutiement du rap à Tunis en 1997… ils montent un groupe eclectique avec les anciens compagnons de Mohsen Ben Cheikh, le Batteur Anis Fatnassi et un guitariste Sabeur, issu du métal. Le groupe est vite complété par Omar Aloulou, frère de Sami à la basse pour former « The Mass Mind Rape » premiere ébauche de ce sui sera plus tard « Stavka » avec notamment l’arrivée de Sami Bouraoui à la guitare en remplacement de Saber.

La formation se stabilise et commet son premier forfait en 2002 dans la salle comble de l’I.P.E.S.T. devant un public qui n’est pas habitué aux concerts, mais on aperçoit déjà les symptômes de ce qui sera l’attraction que suscitera STAVKA, un jeu de scène étrange où la guitare de Mohsen sature à coups de clé à mollette à peine adoucie par la respiration du second guitariste. Le public est de marbre choqué par l’ensemble survolté qui se joue devant lui sur scène.

Fin 2002, Sami Bouraoui quitte le groupe et se fait remplacer par Zied Hamrouni, icône culte de l’underground Tunisois et ancien membre notamment de Kephra.

La vraie révélation se fera quelques concerts plus tard sur la scène surchauffée de l’Ecole d’Architecture pendant la 1ère édition du « XPRSN LIBRE FESTIVAL », où la scène devient très vite une tribune politique qui frise la ligne rouge, le groupe, adepte des formules, use des slogans et des icônes révolutionnaires et les textes sont une critique à peine voilée de la société Tunisienne. Sami Aloulou arborant un fichu frappé du drapeau américain à croix gammée se pend littéralement à son micro lorsque que la basse amorce le « Bullet in the Head » cultissime des Rage…

Stavka finira par s’étouffer de cette image de groupe politique qui le colle, alors qu’il aborde un tournant plus expérimental avec son anti-chambre électro-rock « 38ème parallèle ». Les influences diverses qui faisaient la particularité de Stavka finissent par diviser ses membres.

Zied Hamrouni et Mohsen Ben Cheikh s’impliquent plus en profondeur dans leur projet tandem Drum’n’Bass « E ! », Anys Fatnassi rejoint le groupe d’Amel Mathlouthi alors que le feu follet Sami Aloulou et son valet fou Omar pondent un projet qui leur tenait depuis longtemps à tripes, URSA MINOR…

Le groupe, une combinaison à géometrie variable comprend comme membres constants, en plus des deux frères barbus de Stavka, Ali Aloulou, leur cousin, Selim Zaoui, mitrailleur patenté de Castaway et Elyes Farhat, pianiste Jazz et improvisateur fou. Ursa Minor se définit comme une expérience « Jet-sexuelle » puisant dans le punk et le psychédélisme, mais aussi dans les dérives oniriques électro progressives, où les bruits sont portés en mélodie absolue, il n’est pas rare de voir les Ourses s’oublier pendant des demi heures dans des dérives bruitistes avant que l’énergie Mars-survoltée du chanteur, ne reprenne le dessus. Amoureux du Cinéma surréaliste, les Ursa Minor transforment la scène en véritable lieu rituel, où les images inquiétantes de leur comparse vidéaste Emin Turki, se mêlent aux convulsions et palpitations chamaniques de Sami Aloulou.

Les rares prestations du groupe ont largement scindés les avis du public, entre dégoût et vénération, laissant une odeur indéniable de soufre sur la scène Rock Tunisoise… La beauté sera convulsive ou ne sera pas… !



Ursa Minor (Page Myspace)